Ovni rétro : nourrir une IA graphique avec d'anciennes gravures ...
- cm
- 12 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 oct.
... pour faire la BD "BOARDING PASS"


Enfant, j’avais été fasciné par les Jules Verne ; nous avions de gros livres illustrés du XIXe. Merci à mes ascendants qui m’ont permis de rêver ! Le souvenir d’un de ces récits, avec son ovni retro
avait ressurgi fin 2024, au milieu de l’écriture de la BD expérimentale avec IA Boarding pass.

Miracle, après plus d’un siècle, tant de dépositaires et tant de déménagements, ce livre de 1886 m’attendait, comme dans un conte, au pied d’une bibliothèque.

Après avoir montré à « Midjourney » l’hélicoptère géant de mon vieux pote Robur, l’IA avait sécrété des engins volants évoquant Schuiten, tant ce dernier a su magnifiquement jouer de la collision entre rétro et avant-gardisme.
Lorsque Jules Verne écrivait son roman, vingt ans avant le premier vol des frères Wright, il n’était pas évident de parier sur l’avenir du « plus lourd que l’air », qui est le fond de la controverse du livre entre ses partisans, dont Robur, et ceux des ballons, les tenants du « plus léger que l’air ». Le flair de Jules Verne était vraiment incroyable.
Les terribles guerres en cours me font réaliser d’autant plus ma chance d’avoir vécu en paix, comme l’illustre la présence de ces vieux ouvrages, concentrés de culture et de poésie.
Voici quelques gravures de Léon Benett, dans « Robur le conquérant » :







Et voici un extrait de ce que le robot Midjourney m’avait sorti, grâce à cette inspiration du passé :






Pour l’ovni amiral, j’avais pourtant craqué pour un gros cigare de fer blanc, qui était parti, lui, d’une nacelle imaginaire d’un dirigeable improbable.

Il ne me restait plus qu’à en choisir une variante, le détourer, gommer les attaches et les détails (appli Sketchbook) pour le rendre autonome, libéré des lois de la gravité, et évoluant dans des ciels, sécrétés par Midjourney.



Ce sont souvent les illustrations surprises, produites par l’IA, qui ont infléchi le scénario de la BD. L’exemple précédent l’illustre bien. Comme je ne parvenais pas à forcer l’IA à dessiner ce que je désirais, l’ovni-amiral s’est mis à muter tout seul, dans sa structure et sa forme, ce qui convenait, en fin de compte, mieux à l’histoire qu’un objet stable, banal et réaliste.
Un autre exemple, c’est l’allure de l’équipage du pseudo dirigeable. J’avais demandé (via Deeple en anglais, que Midjourney comprend mieux que le français, comme quoi on ne peut pas être artificiellement intelligent en tout !) un dessin de matelots et officiers d’une marine marchande quelconque. Il m’avais sorti ceci qui m’avais intrigué et que j’avais conservé, espérant que, si j’avais été favorablement surpris, les lecteurs et lectrices auraient aussi une chance de l’être :

Le plus difficile à obtenir, ce sont les personnages principaux qui, dans un environnement changeant, doivent garder la même bouille, tout au long du récit. Mais, les progrès des IA sont si fulgurants, que, à peine 9 mois plus tard (en octobre 2025), ce problème est en passe d'être résolu.
Les ciels sont les plus faciles. Souvent, j’aurais aimé les avoir peints moi-même.
– Jaloux d’un robot, mon vieux ?
– Ben ouais !
À bientôt et un grand merci de votre présence ici.







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