
À l’heure de l’irruption de l’IA, on pourrait s’inspirer des trois lois de la robotique imaginées par Isaac Asimov pour ses fictions, au milieu du siècle dernier. Il ne semble pas qu’on en prenne le chemin. Les garde-fous de sécurité sont faibles ou inexistants.
On ne sait pas si l’IA sera bénéfique ou maléfique. Probablement les deux, comme tout outil créé précédemment par l’homme. Mais avec une amplification exponentielle, ce coup-ci. On l’a vu en 2024, son usage militaire n’a en tout cas pas rendu la guerre moins cruelle.
Mais je ne vais pas m’ériger en moraliste ou en cassandre. D’autres, bien plus compétents, s’en chargeront pour nous éclairer… ou nous mener en bateau. Mais bon, comme humain sur cette planète, c’est bien normal qu’on se pose ce genre de question, devant une technologie si innovante et si puissante.
J’utilise le logiciel Antidote comme correcteur pour l’écriture. Or, il vient de passer de la version 11, sans IA, à une version 12, avec. Cette dernière offre une nouvelle fonction, la reformulation. Votre texte est envoyé sur un serveur au Canada, où un robot sans apparence humaine, une IA, le triture et vous le renvoie « reformulé ». J’ai chargé la version 12 avec IA, car on peut y activer/désactiver cette fonction de reformulation.
J’ai donc tenté l’expérience pour ce post. Ci-dessus, ma version humaine, ci-après (en italiques) une version par l’IA d’Antidote 12, après avoir choisi le réglage « raccourcir ».
Les trois lois du robot
À l’ère de l’IA, il serait judicieux d’adopter les lois d’Asimov, inventées il y a un demi-siècle, pour assurer la sécurité. Malheureusement, ces mesures semblent insuffisantes.
L’IA peut être bénéfique ou maléfique, comme tout outil créé par l’homme. Cependant, son utilisation militaire en 2024 n’a pas rendu la guerre moins cruelle.
Je ne suis pas un moraliste ou un Cassandre. D’autres, plus compétents, nous éclaireront. Mais il est naturel de s’interroger sur l’utilisation d’une technologie si innovante et puissante.
Je corrige mes textes avec Antidote, qui propose désormais une fonction de reformulation grâce à l’intelligence artificielle (IA). Cependant, j’ai choisi d’activer cette option manuellement, plutôt que de laisser l’IA s’en occuper automatiquement.
J’ai tenté l’expérience avec Antidote 12. Voici ma version originale et sa « reformulation ».
Le sens du texte change ici ou là, le style est plus léché, mais c’est tout de même très pertinent, pour autant que l’on prenne soin de relire et corriger la version raccourcie par l’IA. Un curseur permet d’ajuster le degré de raccourcissement souhaité. Avec ce réglage maximum, le nombre de mots tombe de 234 à 130 mots, soit –44% ! Pas mal, non ?
Un autre jour : et comment l'IA s'en sort-elle avec un poème ?
Comments