Comment l'IA et le poème cohabitent-ils ? Essayons avec le célèbre Chanson d'Automne, ici comprimé en trois lignes, histoire d'éviter des maux de tête au robot.
Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure Je me souviens Des jours anciens Et je pleure. Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. (Paul Verlaine, 1866)
AI Antidote 12, fonction « raccourcir », réglée sur maximum
Les sanglots longs des violons de l’automne me blessent le cœur d’une langueur monotone. Quand sonne l’heure, je me souviens des jours passés et je pleure. Je pars avec le vent mauvais, comme une feuille morte.
AI Antidote 12, fonction « réécrire » réglée au maximum ; elle est supposée "reformuler le texte de manière générale, en proposant des alternatives de créativité croissante"
Les sanglots profonds des violons de l’automne me transpercent le cœur d’une tristesse morne. Alors que tout devient pâle et étouffant, lorsque sonne l’heure, je me remémore les jours passés et verse des larmes. Je m’en vais avec le vent mauvais qui m’entraîne ici et là, tout comme une feuille morte.
AI Antidote 12, avec la fonction « modérer » réglée, ici aussi au maximum, supposée « adoucir les passages potentiellement vexants »
Les sons mélancoliques des violons d’automne résonnent en mon cœur, déclenchant une profonde mélancolie. Étouffé et pâle, je suis pris d’une vive douleur à chaque coup de cloche, me remémorant les bons moments du passé, ce qui finit par faire déborder mes larmes. Je flotte au gré des courants aériens, me déplaçant d’un lieu à l’autre, tout comme une feuille morte.
Je vous laisse apprécier surtout le dernier 😅
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